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autre causes et ce que l'on peut faire
Les chiffres
16 000 tonnes, la production de miel en 2012, soit la plus faible jamais enregistrée (elle était de 33 000 tonnes en 1995)
26 000 tonnes, la quantité importé en 2012 (contre 6 000 tonnes en 1995)
60 000, le nombre d'apiculteurs en France (selon les estimations). Ils étaient 85 000 en 1995. Après une importante érosion, leur nombre tend à remonter
1,25 millions, le nombre de ruches dans tout le pays
117 millions, le chiffre d'affaires du secteur en euros, auxquels s'ajoutent 27 millions d'euros (30 %) en productions annexes (pollen, produits dérivés...)
3 Mds d'€, le chiffre d'affaire réalisé grâce à la pollinisation des abeilles
26 000 tonnes de miel produit en France chaque annéeD’autres insectes prédateurs
D’autres insectes en provenance d’Asie ou d’Afrique menacent aussi les abeilles européennes. Parmi ceux-ci, le petit coléoptère des ruches Aethina tumida originaire d’Afrique du sud, et le frelon asiatique Vespa velutina nigrithorax s’avèrent de redoutables prédateurs. Face au coléoptère, des mesures de restriction d’importation d’essaims s’imposent car un traitement chimique serait préjudiciable aux abeilles . Le frelon,introduit accidentellement dans notre pays en 2004, s’acclimate dans 50% des départements du Sud-Ouest. Prédateur de l’abeille domestique, sa dispersion est suivie de très près par les scientifiques.
- Les transformations environnementales et réchauffement climatiques
pour le réchauffement climatique Il y a de plus en plus de décalage entre le moment où les fleurs s’ouvrent et celui où les abeilles émergent de l’hibernation .hivers plus long et l'été plus sec.
En restructurant les paysages et en détruisant les haies, talus et bosquets, qui sont autant de sites de nidification pour les espèces sauvages, les hommes nuisent aux pollinisateurs et aux abeilles. La réduction de la biodiversité florale provoque également une raréfaction des ressources alimentaires. C’est un cercle vicieux : moins de plantes à fleurs amenuise les variétés de pollinisateurs ce qui accentue davantage la raréfaction des plantes. La monoculture intensive sur des centaines d’hectares, la raréfaction des fleurs des champs et des cultures de légumineuses (trèfle, luzerne...), l’entretien intensif des bords de route : ces pratiques appliquées à grande échelle convergent vers la création d’un environnement défavorable aux pollinisateurs. Enfin, un changement climatique entraînant des sécheresses et des hivers plus doux affaiblirait les abeilles : elles sortiraient trop tôt de la ruche et souffriraient du manque de pollens disponibles.
- Des exploitations excessives ?
Les abeilles domestiques peuvent aussi parfois être victimes de formes d’apiculture productiviste. Certaines méthodes d’élevage sont intensives (« transhumance » constante, prélèvement de miel ou de pollen trop important) voire brutales (enfumage) et toxiques (traitement acaricide et antibiotique). Il résulte de ces pratiques - jugées très minoritaires par certains experts du domaine de l’apiculture - des reines épuisées au bout d’un an, au lieu de deux ou trois, et des ruches affaiblies.
- La pollution électromagnétique ?
Cette piste est elle aussi controversée. Pour certains scientifiques, d’autres facteurs sont plus menaçants. Pour d’autres, des études approfondies sont nécessaires. Les doutes reposent sur différents travaux mettant en évidence la sensibilité des abeilles aux champs électromagnétiques. Certaines portent sur le système de magnéto réception d’Apis mellifera et montrent que des champs magnétiques externes peuvent provoquer l’expansion ou la contraction de particules de magnétite présentes chez les abeilles et ainsi influer d’une manière spécifique sur leur orientation, en retransmettant le signal via le cytosquelette (une organisation moléculaire dynamique qui maintient la forme des cellules).
Des chercheurs de l’Université de Coblence ont étudié l’effet de certains champs magnétiques sur les abeilles. Ces scientifiques ont soumis un certain nombre de ruches au rayonnement de stations de téléphonie sans fil à la norme DECT. Cette étude-pilote montre que le poids acquis des cadres d’alvéoles de colonies irradiés est inférieur de 20 % à celui de colonies non irradiées. Par ailleurs, le nombre d’abeilles irradiées de retour en ruche est très inférieur à celui des abeilles non irradiées. Des résultats à prendre avec prudence car des études à grande échelle restent à effectuer.ce qu'on peut faire:
Réduisez le nombre de tontes, laissez monter et fleurir les graminées et les fleurs comme celles du trèfle ou du pissenlit dont elles raffolent.
Dans vos parterres et vos jardinières, choisissez plutôt des plantes mellifères : mélilot, bourrache, trèfle, Angélique, souci ou coquelicot.
Bannissez l’usage des insecticides et des pesticides : choisissez des méthodes « douces ». Vous connaissez l’action des coccinelles contre les pucerons.
Il existe de nombreux « produits bio » pour lutter contre les ennemis de vos plantes.
Les abeilles se plaisent mieux en ville ou à la campagne car elles y rencontrent moins de pesticides et la température est légèrement plus élevée.créer de vous même un espace d'un mètre carre de fleurs multiples
créer des hôtels a insectes
aider la nature en installant des refuges à papillons
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hôtel à bourdons
et pourquoi pas installer une ruche
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Tags : abeilles, certains, ruche, fleurs, champs
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